I choose when the game is won, when the race is run. I say when the deal is done. I want the moon and the sun.
L’économiste Adam Smith écrivait que l’argent est une question de croyance. L’économie et ses mystérieux aléas seraient-ils effectivement devenus notre source de spiritualité contemporaine ? En cette ère où le profit est prophète, avons-nous laissé la psyché financière se proclamer Dieu ?
La valeur des choses est un questionnement. Un parcours nébuleux mais familier où se dévoilent les contradictions de nos principes et de nos ambitions. La pièce questionne notre quotidien confortable à croissance stable, le retour espéré sur les mises de fond de nos investissements interpersonnels. Un subterfuge qui voyage entre vacuité et artifice, qui nous plonge dans un état de réflexion existentielle en risquant le seuil de nos limites. Sur une musique live de Francis d’Octobre, les protagonistes explorent ce qui nous définit, nous motive et nous affecte en tant qu’être humain. La valeur des choses nous ramène à nos choix et attitudes dans tout ce qui constitue notre vie d’humain entourée de millions d’autres vies.
Le sérieux du sujet ne l’empêche pas d’aborder la chose avec l’humour qu’on lui connaît. Frédérique Doyon, Le Devoir